Question de l'accès au Jardin Botanique
JARDIN BOTANIQUE ET ACCÈS AU PUBLIC
Où en est-on de ce dossier relatif au souhait de la majorité des habitants comme de l’Adjoint de quartier M. Bitz d’une meilleure ouverture du Jardin Botanique au public ?
Rappelons que si le Jardin est propriété de l’Université, il a vocation à être ouvert au public à l’instar des autres Jardins Botaniques français et étrangers. Or les plages d’ouverture au public sont bien trop réduites de l’avis général, et nombreux sont ceux qui se sont cassés le nez sur les grilles fermées.
De là est née une situation tendue liée à la personnalité autoritaire du directeur du Jardin, tenant d’une ligne dure fondée sur des arguments (incivilités des habitants, besoins propres de l’université - étudiants, jardiniers…) qui pour être réels ne sont pas insolubles.
La période précédant l’élection à la présidence de l’Université n’était pas propice aux avancées dans ce dossier, les susceptibilités internes devant être ménagées.
Aujourd’hui, ces élections passées, il se dit sous le manteau que la situation pourrait s’améliorer d’elle-même avec le départ à la retraite du directeur du Jardin, qui pourrait intervenir dans un avenir proche…
Mai 2013
OU EN EST L'ACCES AU JARDIN BOTANIQUE ?
Le sujet d’une meilleure ouverture du Jardin Botanique aux habitants a été déjà débattu lors des assemblées générales de l’ADIQ 2011 et 2012, et a fait l’objet d’un article dans le Quinze de mai 2011.
Le Jardin est propriété de l’Université, mais a vocation à être ouvert au public à l’instar des autres Jardins Botaniques français et étrangers. La Ville, par une convention signée en 2003, attribue chaque année à l’Université une subvention de 60 000 € en contrepartie d’une large ouverture au public. Mais en fait, le « public » y reste très chichement admis : le matin n’y sont acceptés que les chercheurs et les écoles qui en font la demande… et pendant trois mois d’hiver, le jardin est même totalement fermé.
Les raisons invoquées par l’Université tiennent aux incivilités des habitants et aux besoins propres de l’université (étudiants, jardiniers…).
Des solutions existent ! C’est pourquoi, depuis la fin 2010, un certain nombre d’habitants de nos quartiers ont tenté de nouer un dialogue avec l’Université. L’Adjoint de quartier O. Bitz a mis sur pied un groupe de réflexion auquel participent les habitants, le Conseil de Quartier et l’ADIQ. M. le Maire a eu un échange avec le président de l’Université afin d’essayer de trouver une solution. Affaire à suivre.
Mai 2012
JARDIN BOTANIQUE : AMELIORER LES RAPPORTS AVEC LE PUBLIC
Le Jardin Botanique, propriété de l’Université, est d’abord un outil de collection des espèces et d’enseignement pour les étudiants. Pour autant, sa situation en pleine ville lui confère naturellement une vocation d’accueil du public non étudiant, à l’instar des autres jardins botaniques français.
Ce n’est pas l’ambiance qui prévaut à l’entrée du Jardin, où un panneau intitulé « Avis au public » avertit d’emblée ce dernier qu’il est simplement « toléré » et que « tout manquement entraînera la fermeture du jardin »…
Une convention a pourtant été signée entre l’Université et la Ville de Strasbourg, cette dernière versant à la première une subvention annuelle de 60 000 € pour les besoins de l’accueil du public.
Malgré ce, l’ouverture n’est pas assurée comme convenu. A la décharge de la direction du Jardin, il est vrai que certains visiteurs ont des comportements non respectueux (allées-venues à vélo, pique-niques, abandon de déchets etc.), ce à quoi la direction a répliqué par des fermetures inopinées du Jardin, ce qui s’ajoute au caractère déjà fort restreint des périodes et horaires d’ouverture en temps normal : fermeture tous les matins et tôt le soir, trois mois de fermeture en hiver…
La majorité des visiteurs demeurant respectueux des lieux, un vent d’incompréhension souffle du côté des habitants du quartier. Lesquels sont regardés de haut par la direction du Jardin qui estime ne pas avoir de comptes à rendre.
Ce défaut de dialogue a conduit à la constitution d’un groupe de réflexion au sein duquel se sont retrouvés des habitants amoureux du Jardin, des guides pour les visites groupées du Jardin, le Conseil de Quartier, l’Adjoint de quartier et l’ADIQ.
Des améliorations sont possibles tout en préservant les intérêts légitimes des lieux. Pour cela il faut que le dialogue s’instaure enfin entre l’Université, qui a tout à gagner à s’ouvrir, et les habitants. Il semble que ce soit l’intérêt de tous.
JLD, mai 2011