Un "village" à l'EPIDE

Il y a du nouveau à l’EPIDE (Défense / 2ème  chance),  installée depuis 2008 au « Quartier Lecourbe », rue du Général Picquart, à côté de la Légion Etrangère. Cette ancienne caserne, construite par les Allemands après la guerre de 1870 pour abriter leur « 1er Bataillon du Train » (hippomobile à l’époque… !), va enfin faire progressivement peau neuve :

-          La partie nord  - en grisé sur le plan -  va être  cédée à la Ville pour un programme de 230 logements.

-          Le restant (80% du terrain = environ 2,5 hectares) reste la propriété de l’Epide qui va y mener pendant deux à trois ans d’importants travaux de restructuration.

 

Actuellement, le bloc restauration (situé en face et à gauche de l’entrée) et le haut bâtiment à 4 niveaux (situé à droite le long de la rue) sont les seuls locaux occupés. De l’autre côté, encadrant l’immense pelouse (ancienne carrière des chevaux prussiens, désormais terrain de sport), 350 mètres linéaires d’anciens hangars ou écuries, adossés à la rue de Rotterdam et au jardin public, attendaient depuis longtemps une affectation.

 

Or la capacité d’accueil de l’Epide doit être presque triplée d’ici 2 à 3 ans : 75 jeunes actuellement, 180 en 2014-15 (pour 75 cadres). L’utilité de ces hangars a donc été vite trouvée : ils deviendront le « village pédagogique » de l’Epide. Y trouveront place, outre la direction et l’administration / soutien du Centre, l’ensemble des salles de cours et installations spécialisées nécessaires. Parmi ces installations, notons un gymnase situé dans le dos des 17-27 rue de Rotterdam et qui, sous certaines conditions en accord entre l’Epide et la Mairie, pourra être accessible aux associations à partir de la rue de Rotterdam.

 

Les travaux ont débuté à Pâques 2012. A l’été 2013, normalement, le « village » entrera en action. Devrait alors commencer  - si les finances suivent… -  une 2ème tranche de travaux lourds : la restructuration complète du bâtiment à 4 niveaux de la rue du Général Picquart, pour en faire un bâtiment exclusivement destiné au logement des 180 stagiaires du Centre.

 

Jacques de BONNIERES, mai 2012