Société SOMES au port du Rhin : vers une réduction des nuisances

 

C’est en mars 2010 que l’ADIQ était conduite à intervenir auprès de la société SOMES, installée au port du Rhin au 7 rue de Dunkerque, et faisant face à notre quartier par bassin des Remparts interposé.

 

L’ADIQ a eu de tous temps des rapports avec cette entreprise voisine qui se dénommait jadis Société des Potasses d’Alsace et plus récemment SOGEMA.

L’objet de notre intervention était consécutif aux nuisances générées par une nouvelle activité de démantèlement de wagons SNCF. Il en résultait un bruit de ferraille dont se plaignaient les riverains, tant habitant les maisons de la rue du Général Conrad que les bateaux logements.

 

D’autre part, et cela concerne une activité plus ancienne de la SOMES, des émanations importantes de poussières se produisaient lors des chargements et déchargements des bateaux de céréales et autres produits, qui atteignaient aisément l’autre rive portées par le vent.

 

Nous avons donc demandé par écrit au directeur de la société, M. Bernard Mathon, si des solutions pouvaient être envisagées amiablement et dans la concertation et dans l’affirmative s’il pouvait nous recevoir sur le site pour en discuter.

Il s’en est suivi une rencontre des plus transparente avec M. Mathon à qui nous avons rappelé que notre but n’était pas d’entraver l’action des industriels mais de parvenir à une situation dans laquelle chacun puisse fonctionner normalement sans porter préjudice à l’autre.

Le directeur a donc proposé, concernant l’activité de ferraillage de wagons, qu’elle serait décalée en retrait sur le site et qu’un muret pourrait être posé afin de limiter les bruits de ferraille.

Au chapitre des émissions de poussières, il s’est engagé à ce qu’une rénovation de l’installation de chargement des bateaux soit mise en œuvre ; quelque temps plus tard il nous informait de la réalisation de ces travaux.

Il restera encore à vérifier l’évolution de l’activité de ferraillage. Mais c’est certainement en discutant sérieusement avec les industriels, et en se gardant d’engager d’emblée l’action en justice, que les résultats peuvent venir. Peut-être avec du temps, pour certains industriels. Mais c’est ainsi que nous agissons, et l’expérience montre que ce n’est pas le plus mauvais choix.

 

 

Mai 2010