Bateaux promenade sur l'Ill : plaisir et nuisances

VITESSE DES BATEAUX PROMENADE suite

Dans le courrier des lecteurs du Quinze de novembre 2011, un lecteur affirmait que les bateaux promenade ne respectaient pas la vitesse réglementée, ajoutant aux nuisances sonores et aux dégâts aux berges. Renseignements pris par l’ADIQ auprès du Port Autonome, propriétaire et gestionnaire de la flotte Batorama, les vitesses limites fixées par arrêté préfectoral seraient de 6 km/h pour les bateaux "montants" c'est-à-dire à contre-courant, et de 10 km/h pour les bateaux "avalants", c'est-à-dire dans le sens du courant. Reste à vérifier si ces limites sont respectées.

Mai 2012

 

 

Bateaux promenade sur l'Ill : plaisir et nuisances

 

Prendre un bateau promenade et visiter la ville par l’eau, c’est un plaisir pour les touristes comme pour les autochtones (et probablement aussi pour le propriétaire, le Port Autonome, qui en perçoit les revenus).

Parfois cela peut également irriter des riverains quant au bruit des gros moteurs diesel et la pollution qu’ils génèrent, ainsi que nous en ont fait part des habitants du quai Rouget de Lisle.

Nous avons donc écrit au Directeur Général du Port pour lui demander de nous faire savoir s’il existait un programme de renouvellement de la flotte Batorama et s’il était prévu des procédés de motorisation plus respectueux de l’environnement.

La réponse nous est parvenue en février 2011. Le Directeur explique qu’afin de réduire l’impact écologique de ses bateaux, le Port expérimente un bateau à propulsion électrique, le Gustave Doré, mais que celui-ci ne répond pas totalement aux attentes en ce qui concerne le fonctionnement des batteries.

Il ajoute que sur les autres bateaux des améliorations sont apportées au fur et à mesure des changements de moteurs, avec par exemple installation de filtres à particules, mais qu’il faut bien constater que les constructeurs de moteurs de bateaux n’évoluent que lentement compte tenu de la faiblesse de ce marché.

Il termine en précisant que les bateaux sont suivis par GPS afin de s’assurer qu’ils ne sont pas en excès de vitesse, ce qui pourrait conduire à une sur-utilisation des moteurs (donc à plus de pollution).

 

JLD, mai 2011