C’est en mars 2007 que nous avons commencé les contacts avec la direction de l’usine Costimex, rue du Bassin de l’Industrie au port du Rhin. Ce qui nous a donné depuis l’occasion d’être en rapport avec pas moins de cinq directeurs successifs, dans cette société filiale du groupe agro-industriel Soufflet où le « turn over » du personnel semble pour le moins important.
Après plusieurs séries de mesures de bruit sur le site et dans nos quartiers, effectuées par nous-mêmes et par l’industriel, ce dernier a pris en compte notre demande et mis en œuvre des investissements conséquents destinés à limiter les émissions sonores. Les travaux ont consisté à installer plusieurs silencieux et à modifier les systèmes de rejet en toiture.
Au final, et sous réserve bien sûr que nos résultats confirment ceux de Costimex, nous pouvons légitimement nous satisfaire de cette issue positive résultant d’une concertation active avec l’industriel. Mai 2010
Depuis quelques années l’ADIQ est en rapport régulier avec les dirigeants de l’usine Costimex au port du Rhin (maïserie), identifiée comme l’émetteur principal de bruit dans nos quartiers.
Nos rapports avec cet industriel, comme avec d’autres, visaient à trouver une solution, dans la concertation, au problème de nuisances sonores.
Des travaux avaient été programmés pour avril 2009, puis repoussés. Un rappel de notre part au directeur général était suivi d’une réponse de l’industriel en date du 20 octobre.
Celui-ci nous informe que depuis le début de septembre a été mis en œuvre un premier équipement, qui sera suivi d’une deuxième intervention avant la fin de l’année.
Le directeur précise que ces modifications doivent être de nature à atténuer la gêne occasionnée par les deux principaux ventilateurs du site.
Au début de 2010 l’industriel fera réaliser une étude de bruit par un organisme agréé pour mesurer l’effet par rapport à la situation initiale, au regard des normes en vigueur. Il nous informera des résultats avant d’envisager des mesures complémentaires.
Voici donc un issue positive qui devra certes être confirmée, mais qui montre bien qu’il est souvent préférable, car plus efficace, de travailler en bonne intelligence avec les industriels du port.
Novembre 2009
BRUIT INDUSTRIEL NOCTURNE
Un nouveau rapprochement avec l’industriel au début de mai nous informait que les travaux avaient débuté mais qu’un retard lié à leur importance en reportait la fin à l’automne.
Quoi qu’il en soit il y aura encore du bruit nocturne cet été, peut-être atténué. Supportons encore un été et voyons ensuite… Jean-Luc DÉJEANT, mai 2009 BRUIT NOCTURNE DE L'USINE COSTIMEX : SUITE
Avec la douceur qui s'installe, on laisse les fenêtres ouvertes la nuit. Et pénètre le ronronnement, pas celui d'un chat mais de l'usine Costimex, filiale du groupe Soufflet, que nous vous avons déjà présentée (Le Quinze de mai 2007). Après notre intervention auprès du directeur, en mars 2007, celui-ci avait fait entreprendre des mesures de bruit trois mois plus tard dans nos quartiers, dont les résultats ont été malheureusement inexploitables pour cause d'orage.
Or depuis rien ne s'est passé. Il est vrai que l'usine a traversé une conjoncture économique défavorable, dont nous avons su tenir compte en prenant patience. Mais aujourd'hui, ainsi qu'on le sait, le marché des céréales et du maïs a véritablement explosé, dans un sens favorable aux producteurs et aux industriels. C'est pourquoi l'ADIQ s'est rappelée au bon souvenir du nouveau directeur de Costimex, M. Jean-Philippe POULIN, par courriel avec copie au service de l'inspection des installations classées de la DRIRE Alsace. Nous lui avons demandé ce qu'il pouvait prévoir pour régler cette situation qui dure trop aux dires des habitants. En même temps nous lui avons précisé que nous privilégions toujours la concertation et l'arrangement amiable, comme nous l'avons fait avec les Grands Moulins de Strasbourg, également pour des nuisances sonores, avec des résultats satisfaisants. Mais que lorsque nous n'avons plus le choix nous savons agir efficacement en justice. L'industriel vient de nous répondre qu'il va relancer des mesures de bruit à la fin de mai. A priori il ne faudra pas s'attendre à un règlement de la question pour cet été.
BRUIT NOCTURNE DANS NOS QUARTIERS : UNE INDUSTRIE CHASSE L'AUTRE
Les bruits se suivent et se ressemblent, pourrait-on dire, et voici pourquoi. Nos lecteurs savent que l'ADIQ intervient depuis 1999 sur les questions de nuisances sonores, en réponse aux plaintes des habitants relatives au bruit émanant de la zone industrielle du port du Rhin, perceptible essentiellement de nuit, lorsque les conditions atmosphériques s'y prêtent.
De notre côté nos nouvelles séries de mesures ont tout d'abord permis de confirmer nos précédentes conclusions quant à l'incidence secondaire des autres émetteurs de ce secteur du port du Rhin (Armbruster, Malteries d'Alsace, Somes).
Mais notre rôle est de veiller – fermement – à ce que leur fonctionnement ne porte pas préjudice au quotidien des habitants. C'est exactement ce que nous avons écrit au directeur de COSTIMEX, M. ESTAVOYER, en lui demandant une entrevue afin de connaître la position de sa société sur la question et savoir si une solution durable pouvait être envisagée amiablement. C'est ainsi que le 27 mars une délégation de l'ADIQ a été reçue aimablement sur le site par le directeur et son responsable maintenance et travaux neufs ; leur attitude d'ouverture et de bonne volonté nous a paru de bon augure pour parvenir à une solution. Dans un premier temps il a été prévu d'identifier les sources sonores concernées, en collaboration avec l'ADIQ. Voici donc un nouvel interlocuteur pour notre association dans la défense des intérêts de nos quartiers. Nous allons tâcher d'avancer avec lui, avec l'objectif d'aboutir dans les meilleurs délais, et vous en tiendrons au courant.
Présente au port du Rhin depuis 1919 au 7 rue du Bassin de l'Industrie, la société COSTIMEX, filiale du groupe agro-industriel Soufflet, est une usine agro-alimentaire spécialisée dans la transformation du maïs en semoule et farine. Une part mineure de l'activité est consacrée à la transformation de pois cassés. Les produits finaux, garantis exempts d'OGM, sont destinés essentiellement à l'industrie alimentaire humaine (snacks apéritifs, céréales petit déjeuner, cornflakes, gritz pour les brasseries), tandis que les produits dérivés du maïs sont dédiés à l'alimentation animale (bétail, chevaux). Les ventes se répartissant par tiers entre la France, l'Europe et les pays tiers. L'effectif salarié est d'une cinquantaine de personnes. La quantité traitée demeure stable avec 200 000 tonnes par an. Le transit entrant et sortant se fait essentiellement par le Rhin. Dans sa spécialité de fabricant de semoule de maïs, COSTIMEX représente la moitié de la production française, étant précisé qu'il s'agit là d'un petit créneau au regard de l'industrie de transformation du blé.
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